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Patrimoine religieux

L’église Saint-François-de-Sales, la Chapelle de procession Sainte-Anne et le Vieux Presbytère de Neuville constituent un ensemble immobilier patrimonial implanté dans le noyau villageois de Neuville – un patrimoine enveloppé par un nombre impressionnant de maisons ancestrales, un joyau à partager.

Protection du patrimoine Circuit patrimonial du Bourg Saint-Louis

  • Église Saint-François-de-Sales

    L’église Saint-François-de-Sales-de-Neuville est située en plein cœur du village de Neuville, sur la rue des Érables. C’est le nom que porte le chemin du Roy à cet endroit.

    La construction de la première église s’est échelonnée de 1696 à 1715. Aucune partie de ce bâtiment d’origine ne subsiste, à l’exception probable des fondations du chœur actuel de l’église.

    L’église telle qu’on la connait a été construite vers 1854 et possède une haute valeur patrimoniale.

    Le baldaquin ornant le chœur, classé objet patrimonial, est une pièce de mobilier exécutée vers 1695 et commandée par Monseigneur de Saint-Vallier afin d’orner la chapelle du palais épiscopal. Le chœur de l’église incluant le baldaquin serait le plus vieil ensemble d’art religieux au Canada.

    Le baldaquin est une œuvre en bois de 10 mètres de hauteur, comportant six colonnes à fût torsadé coiffées de chapiteaux corinthiens et reposant sur des piédestaux rectangulaires dotés de panneaux ouvragés. C’est l’un des plus anciens ouvrages sculptés subsistant au Québec.

    Il a été échangé en 1717 à la paroisse de Neuville contre du blé destiné à nourrir des pauvres de Québec et prend place, depuis cette date, dans le chœur de l’église Saint-François-de-Sales. Le chœur est reconstruit entièrement entre 1761 et 1763. Le chœur est classé immeuble patrimonial et inclut une aire de protection.

    En 1802, le maître-autel, classé lui aussi objet patrimonial, est réalisé par l’architecte et sculpteur François Baillargé.

    Il est placé sous le baldaquin. L’ensemble est constitué d’un tombeau et d’un tabernacle en bois sculpté, peint et doré.

    L’église est agrandie en 1783 par l’ajout d’une sacristie. En 1837, la sacristie est reconstruite, sur deux étages située au chevet de l’église. La nef est élargie en 1854, entraînant la disparition du transept et la création d’un angle par rapport au chœur.

    La tribune arrière reçoit en 1885 un orgue du facteur Napoléon Déry, objet classé patrimonial. Le parement de granit, appliquée en façade en 1915 selon les plans de l’architecte David Dussault, est la dernière modification importante apportée à l’église.

    L’église est décorée de plusieurs grandes peintures d’Antoine Plamondon datant de 1850 à 1862.

    Plusieurs curés ont été enterrés sous le chœur de l’église.

  • Le Vieux Presbytère

    Le premier presbytère a été construit en 1715 par le premier curé de la paroisse Saint-François-de-Sales, Jean Basset.

    En 1854, suite à de nombreuses réparations majeures, le curé Parent fait complètement reconstruire le presbytère à partir des quatre murs originaux, et on y ajoute une cuisine du côté ouest. La galerie et la véranda sont ajoutées en 1915.

    Le presbytère n’est pas classé monument historique par le ministère de la Culture, mais se retrouve dans les aires de protection de l’église, de la maison Louis-Bernard située l’autre côté de la rue des Érables.

    Le dernier curé à avoir occupé le bâtiment fut le curé Poitras, qui quitta l’édifice en 2009.

    Le plancher d’origine de 1854 a été conservé après avoir été retrouvé sous une multitude de revêtements. Une parcelle de papier peint ancien, retrouvée sous des couches de faux finis, a été encadrée au rez-de-chaussée.

    Un coffre-fort et un petit foyer ont été conservés et valorisés.

    Les plafonds à caissons et les moulures ont également été restaurés.

    La Ville a acquis ce bâtiment le 21 juin 2011 de la Fabrique Saint-François-de-Sales pour la somme de 185 000 $. Depuis, la Ville y a investi près d’un million afin de renforcer la capacité portante, de rénover l’enveloppe extérieure, et de restaurer l’intérieur du bâtiment afin d’en faire un centre communautaire.

    Un projet de d’aménagement paysager a été réalisé en 2015 afin de rendre l’environnement extérieur attrayant.

    Le presbytère abrite temporairement la bibliothèque Félicité-Angers.

  • Chapelle de procession Sainte-Anne

    La chapelle de procession Sainte-Anne présente un intérêt patrimonial pour ses valeurs historique et ethnologique en tant que chapelle dédiée à Sainte Anne. Elle a été classée en 1965 et bénéficie d’une aire de protection depuis 1977. La chapelle est également désignée lieu historique national du Canada depuis 1999.

    Cette chapelle de procession est située à une centaine de mètres à l’est de l’église Saint-François-de Sales, en haut du terrain de tennis (qui était alors le cimetière).

    On l’utilisait pour la procession de la petite Fête-Dieu. La procession avait lieu le 26 juillet et s’accompagnait d’une messe à la chapelle.

    Le Seigneur Eugène Larue a offert une cloche pour la chapelle et demanda à être inhumé sous le dallage, avec son épouse, Lucille Grenier.

    On y trouve une statue en bois doré, « L’éducation de la Vierge », œuvre de Louis Jobin (1875).

    Elle a fait l’objet de travaux de restauration en 1967, puis en 1998 et en 2004 alors que la Ville en est devenue propriétaire.